Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 10:47

DPass.jpg

Préambule

Tout commence dans les années 1840. Poussés par la crise financière et les épidémies de choléra et de malaria, les américains vont se ruer vers l’ouest, vers cet inconnu qui depuis toujours les attire. 10 ans plus tard, le flot de l'émigration a jeté plus d'un demi-million d'hommes de femmes et d'enfants à l'assaut des terres vierges de l'Oregon et de la Californie. Témoins de cette ruée, les profonds sillons de plus d'un mètre par endroit creusés par leurs chariots sur les pistes rocailleuses.

En cette longue suite d'aventures et de drames, le terrible épisode connu sous le nom de Donner Party (l’expédition Donner) est celui qui a le plus marqué la mémoire et l'imaginaire du peuple américain. Cette aventure que tous les Américains d'aujourd'hui connaissent encore s'est passée dans la Sierra Nevada au cours de l'hiver 1846.

 

convoi-donners.jpg 

 

hastings

Un jeune avocat de 27 ans, Lansford Hastings, dont la folle ambition provoquera la perte de l'expédition Donner, arrive en Californie en 1842. Ebloui par la beauté et les possibilités de cette région, il rêve de l'arracher au Mexique et d'en faire une république dont il prendrait la tête. Pour parvenir à ses fins, il doit peupler rapidement la province d'américains et donc convaincre le plus possible d'émigrants de venir s'y installer. Il décrit à travers un guide un ‘’Eden ouvert à tous’’ et il propose un nouvel itinéraire pour traverser le terrible grand bassin entre les Montagnes Rocheuses et la Sierra Nevada: un raccourci inconnu de tous .... Y compris de lui même !

Nous sommes en 1847 Nous rencontrons Lansford W.Hastings, un homme énergique  et beau parleur sur la piste de l’Oregon. Il rêvait de faire  de la Californie une république indépendante placée sous son autorité.

   histoire de la Donner party

 

Se targuant d’une connaissance approfondie des trajets conduisant vers le Pacifique, il publia un retentissant ‘’ Guide des émigrants de l’Oregon vers la Californie’’.

gHastings comprenant qu’il ne pourrait jamais régner que sur des indiens en cette province, déploya tous ses efforts pour y attirer des colons : ses futurs sujets. Il lui parut indispensable de montrer la facilité et la sécurité de son accès.

Installé au carrefour de Fort Bridger, il proposait à tout convoi s’y présentant, son raccourci ; le raccourci Hastings (Hasting’s Cut-off).

L’aveugle confiance des arrivants, leur besoin d’un guide expérimenté, spécialiste de la dangereuse traversée, firent qu’il recruta une clientèle. Parmi elle, le groupe ‘’ Donner ‘’.

 

16 avril 1846, 9 chariots nouvellement bâchés roulent dans la grande rue de Springfield en Illinois en route vers l’ouest. Trois notables de la ville, George Donner, Jacob Donner (son frère) et James Reed, ont décidé de partir avec leur famille pour refaire leur vie en Californie.

Georges Donner est un fermier, il a beaucoup bourlingué; il a fondé 5 ranches différents avant de s'installer à Springfield. Son frère Jacob et lui sont riches mais ils n'ont pu résister à la fièvre des terres vierges qui a embrasé l’Illinois.

 

 

James Frazier ReedLe maitre d’œuvre de l'expédition s'appelle James Frazier Reed, brillant homme d’affaires. Il a fait fortune et rêve de la multiplier. Son épouse Margaret souffre de terribles migraines chroniques. Le couple compte sur le climat réputé de la Californie pour apaiser les névralgies. Ils ont quatre enfants : Virginia, Martha, James et Thomas. La mère de Margaret sera aussi  du voyage; elle est  pourtant phtisique et peut à peine se déplacer;  mais il est hors de question pour elle de se séparer de sa fille unique.

Jacob et George Donner optèrent pour le raccourci, malgré les conseils reçus à Fort Laramie de ne se fier qu’à l‘itinéraire, depuis longtemps reconnu, menant à Fort Hall.

Il faut parcourir 4000 kilomètres à travers un territoire peu sûr, franchir 3 chaînes montagneuses, traverser  une demi-douzaine de déserts et  tout ça dans des délais très contraignants. Le départ  ne peut avoir lieu avant la fin  des pluies de printemps et il faudra avoir franchi la Sierra Nevada avant le début des neiges. 

PicMonkey-Pass.jpg

Donner-lake-from-the-pass -  Eliza Donner

 

Quatre vingt neuf personnes s’engagèrent sur la piste préconisée par Hastings qui devait les attendre à Fort Bridger.

Hélas Hastings n’était pas au rendez-vous. Afin de ne pas prendre du retard, les Donners décidèrent d’avancer à sa rencontre.

A l’entrée du redoutable Weber Canyon, ouvrant sur les monts Wasatch, ils trouvèrent un billet accroché à un buisson. Hastings leur demandait de les attendre afin de les guider vers les montagnes.

Après une semaine d’attente vaine, la caravane se remit en route et parvint à atteindre le Grand Lac salé par le sud. La traversée des Wasatch demanda un mois, au lieu des douze jours prévus. L’été avançait, il fallait maintenant s’aventurer dans le désert, celui au sud Ouest du Grand lac salé d’abord, puis ensuite traverser le désert du Nevada.

La discorde aiguisée par la chaleur, l’énervement et l’inquiétude s’installèrent dans le convoi. L’eau manqua dans la traversée des régions alcalines sous un soleil de feu.

 Toujours point de Hastings. Reed l’un des hommes les plus dynamiques du groupe multipliait les reconnaissances pour le trouver.

 Il eut le bonheur de découvrir une source, mais de retour au camp il constata la disparition de ses bêtes, d’où une nouvelle perte de temps pour les regrouper.

En octobre la surexcitation des esprits entraina un drame. Reed poignarda un homme et fut banni de la caravane, sans vivres ni armes.  Puis des indiens maraudeurs commencèrent à voler des bêtes.

Début Octobre, l’un des deux éclaireurs envoyés au Fort Sutter, dans la vallée de Sacramento, rejoignit enfin le convoi avec du ravitaillement, des mulets et deux indiens pisteurs.

 

sierra-nevada-californien.jpg   Weber_Canyon-_Utah.jpg

Fin Octobre le groupe aborda la Sierra Nevada où un hiver précoce le surprit.

La Sierra tragique

Fin Octobre le groupe aborda la Sierra Nevada où un hiver précoce le surprit.

La neige bloquait les cols, toute retraite se trouva coupée, toute progression impossible. Après avoir chargé les mulets et chevaux, certains tentèrent de passer, vainement. Les vivre diminuèrent, la neige tomba par fortes rafales.

La panique s’empara des esprits, il fallait pourtant survivre. On s’abrita sous la toile des chariots, sous des branchages. Quelques jours plus tard les provisions furent épuisées. Alors intervint l’horrible décision de tirer à la courte paille qui devrait être mangé !

Qui sera mangé ?

Personne n’a le courage de tuer la malheureuse victime du sort. La veille de Noël, la neige recommence à tomber. La nuit venue, ils parviennent, on ne sait comment, à allumer un feu. Ils n'ont pas avalé la moindre nourriture depuis trois jours. Ils sentent la mort venir et certains commencent à délirer. Ils décident que l'un d'entre eux doit se sacrifier pour nourrir les autres. Le sort désigne Patrick Dolan. Personne n'a le cran de le tuer. Le feu s’éteint.

William Eddy trouve la force de rassembler ses compagnons et de leur distribuer des couvertures. Bientôt la neige recouvre le petit groupe. Antonio, un conducteur de chariot mexicain meurt le premier. Puis Franklin Graves, dans les bras de ses deux filles. Patrick Dolan devient fou furieux avant de sombrer dans le coma et de mourir à son tour. Lem Murphy, le gamin de 12 ans tout frissonnant de fièvre, agonise. La neige s'est arrêtée de tomber. William Eddy parvient à sortir péniblement de l'amoncellement de corps vivants et morts et ranime le feu. Quelqu'un arrache des morceaux de chair du cadavre de Patrick Dolan et des mains tendent cette pauvre viande vers la braise. En larmes, en se détournant les uns des autres, ils la mangent ... Seuls les deux indiens refusent d'y toucher.

Quatre morts de faim et de froid nourrissent les vivants : ‘’ Personne ne voulait manger de la chair d’un membre de sa famille  (…. ) Mme Foster vit rôtir le cœur de son jeune frère Lemule et dut le voir dévorer par les autres. Plus tard Mme Fosdick vit Mme Foster tailler le cœur et le foie de son mari, et les rôtir au-dessus du feu.

Victimes expiatoires, les deux indiens périssent tués et mangés.

PicMonkey-montagne.jpg

Trente deux jours après leur départ du Grand lac salé, deux hommes, cinq femmes et un enfant atteignent un village indien. Nous sommes le 10 Janvier 1847.

Des secours rencontrèrent les rescapés de la Sierra le 19 février. Ils sont quarante cinq sur les quatre vingt neuf personnes parties de Fort Bridger.

Aujourd’hui la route 40 monte de Reno vers le Donner Pass à 2352 mètres d’altitude, un col de la Sierre Nevada.

Un monument s’y dresse en souvenir de cette tragédie. Un couple en Bronze juché sur un socle de granit regarde vers la Californie. C'est la famille Donner qui a payé le plus lourd tribut, les deux couples et quatre de leurs enfants sont morts. Les Reed et les Breen ont tous survécu.

Epilogue

 Le récit de ce désastre se répandra très vite dans tout le pays. Les journaux publient chaque phrase des lettres et des carnets de route écrits par les membres du groupe. On invente d'horribles histoires sur ces hommes et ces femmes qui auraient mangé avec plaisir de la chair humaine.

Au cours des mois suivants, l'émigration vers la Californie connaît une forte diminution. Et puis en janvier 1848, de l'or est découvert dans la vallée de Sutter. A la fin de 1849, plus de 100 000 personnes déjà se sont ruées vers la Californie et s’installent sur les lieux mêmes où l'expédition Donner a tant souffert.

En 1850, la Californie devient le 31ème état de l’Union.


Une histoire racontée sur WRCF à partir de la semaine 40.


Fort-Bridger.jpg   donnerpartymemorial.jpg

Fort Bridger et le mémorail

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 22:22

Drapeau.jpg

 

 

 

 

Sacagawea est une figure presque légendaire dans l’histoire de l’Ouest américain.

Ecoutez cette étrange prophétie:

‘’ Le jour est proche où tu partiras pour un grand voyage dans un pays inconnu. Tu guideras des hommes de peuples différents. Tu appartiendras aux légendes dans de nombreuses vies d’hommes, tu seras aimée et respectée par d’autres nations.’’     

Telle est la prédiction que lui a faite sa grand-mère et à laquelle Sacagawea n’échappera pas.

 

Sacagawea.jpg

 

Fille d’un chef indien d’Amérique de la tribu des Shoshones vivant sur le territoire des Etats-Unis actuels, Sacagawea (qui signifie femme oiseau) était née vers 1788 dans la région d’Idaho.

Elle est capturée et faite prisonnière à l’âge de 11 ans lors d’une attaque sanglante menée par les Indiens Hidatsas.

Elle est emmenée de force dans leur village à plusieurs centaines de miles de son domicile et est impitoyablement réduite au rang d’esclave, se faisant sans cesse rabrouer et humilier.

 

Ecoutez l’histoire sur WRCF et découvrez  la suite sur le Blog de WRCF.

   

 

 

   

 

 Ce n'est pas Sacagawea , mais elle devait lui ressembler.

 

logo

Merci à Josiane Alabama du Club '' Les Coyottes ''  de Braine L'Alleud - Belgique pour nous avoir  fait connaître cette histoire. Voir son Blog.

 

ShoshoneChiefs1890-570x378

Les Indiens Hidatsas, appartiennent à une tribu Amérindienne originaire du Dakota du Nord, ils sont alliées aux tribus Mandan et Arikara, ensemble, ils forment une nation connue sous le nom de « Trois tribus affiliées » Les Hidatsas que l’on appelle aussi « Gros Ventres de la rivière » parce qu’ils s’étaient établis le long des rives du Missouri dans l’ouest du Montana, vivaient dans des huttes faites de terre en forme de dôme, regroupées autour d’une place centrale et encerclées de palissades en rondins pour protéger le village des envahisseurs.

 

 Indiens Shoshones

 Comme les Mandans et les Arikaras leurs proches voisins, avec qui ils entretenaient des relations pacifiques, le peuple Hidatsa vivait à la fois de ses produits de pêches et de ses cultures de maïs, de haricots, de tournesols  et de courges, mais aussi celle du tabac. Etant de mauvais chasseurs, les Hidatsas chassaient relativement peu et n’organisaient qu’une seule chasse au bison par an.  

 Aussi, pour subvenir à leurs besoins alimentaires, ils échangeaient les produits de leurs récoltes contre les peaux et de la viande de bison auprès des tribus des grandes Plaines comme celles les Comanches et les Cheyenne.

Munis d’arcs, de flèches et de lances qu’ils portaient sur le dos, les Hidatsas marchaient  régulièrement vers l’Ouest dans les montagnes Rocheuses pour chasser le gibier et combattre les tribus Shoshones et les Pieds Noirs. Bien que ce groupe ethnique soit d’un tempérament belliqueux, les batailles n’avaient pas pour but de s’enrichir, ni de se venger.

Ils se battaient naturellement pour des raisons rituelles. C’était surtout pour les jeunes hommes Hidatsas une façon de faire leurs preuves afin de s’affirmer et de  s’imposer en tant que chef de file de la tribu.

 

sacagawea1.jpg

Pendant les 2 années qui suivirent ma capture, j’ai du me familiariser avec les coutumes Hidatsas et apprendre leur langue.

Dotée d’un esprit curieux, je m’intéresse  à la nature environnante. La faune et la Flore n’ont pas de secret pour moi. Je vous l’accorde, je suis un peu espiègle et bavarde, mais cela ne m’empêche pas de partager mes moments de distraction avec les jeunes enfants dont j’ai la garde au village.

Je suis aussi invitée aux réjouissances communes lors des grandes circonstances, comme par exemple, à l’occasion de la fête du maïs  et du bison qui étaient célébrées sur les rives du fleuve Missouri.

Une bande de peau de cerf garnie d’une plume d’épervier  attachée autour du front retenait ma longue chevelure, qui tombait sur une robe de daim ornée de dents de wapiti et de coquillages. De jolis mocassins aux pieds, j’étais je l’avoue humblement une belle fille  qui ne passait pas inaperçue dans ces soirées festives.

 Je suis Toussaint Charbonneau, un métis Franco Canadien j’habite Mandan et  suis invité ce soir à la fête du bison. Je remarquais dans l’assistance une jeune fille  pleine de fraîcheur et d’innocence, différente des autres. Je me renseignais sur elle et j’appris qu’elle avait été enlevée dans le village Mandan.

Charbonneau

Elle se trouvait autour du grand feu, avec des femmes dont la fonction était d’attirer le bison et mimaient face aux hommes leurs façons de faire. Des hommes à leur tour pratiquaient la Danse du Soleil. Elle avait lieu une fois par an pendant le solstice d'été afin de célébrer le Bison.

ShoshoneSunDancEarly1900-445x256

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                 Danses du Soleil 

 

 

Je profitais de cette ambiance très particulière pour faire un vœu : « ramener Sacagawea dans sa tribu ».

 

Je savais que les Hidatsas aimaient  toutes sortes de jeux, notamment le lancer de javelot.

Je proposais au chef de la tribu de jouer une partie dont l’enjeu serait la libération de la jeune fille  si je sortais gagnant.

Sacagawea se tenait debout, son visage éclairé par la lueur des flammes, le regard droit, elle ne quittait pas des yeux l’homme qui  allait décider de son avenir. Attentive à tout ce qui se disait autour d’elle, elle savait que la description de Charbonneau n’était pas flatteuse : il était lâche, maladroit, connu aussi comme étant violent avec les femmes. Il vivait déjà avec une très jeune épouse Shoshone, dont on ne savait rien, son âge restait un mystère, personne ne connaissait son nom, tous l’appelaient « l’autre femme »

Charbonneau gagna et emmena la jeune Sacagawea. La jeune fille a changé de hutte et de village, mais sa condition humaine est restée inchangée, sinon pire : une esclave humiliée, battue, subissant les sautes d’humeur d’un époux aux comportements imprévisibles. Deux années de sa jeune vie se passent encore ainsi. Parfois, elle se plonge dans le souvenir de son enfance, de son village Shoshone, elle revoit sa grand-mère et l’entend répéter la prédiction qu’elle lui avait faite : Une femme aimée, respectée, guidant des hommes dans des pays inconnus.

 Clark & LewisClark & Lewis

En 1804, sous les ordres du Président Américain Thomas Jefferson, deux explorateurs du nom de Lewis et Clark, ont pour mission de faire une étude sur les tribus amérindiennes, la faune,  la flore et  la géologie des ces contrées. Il s’agissait aussi de trouver des fleuves navigables en vue de développer le commerce vers l’Océan Pacifique.

Le Fort Mandan fut construit par les deux explorateurs à Fort Berthold au nord ouest des régions Hidatsa et Mandan, il servit de point de départ vers les Montagnes Rocheuses. Pour mener à bien leur mission, les deux hommes ont besoin de la présence de guides et d’interprètes qu’ils trouvent en Charbonneau.

Celui-ci informe que ses deux squaws sont des indiennes snakes (Shoshone), elles parlent le Siounan et le Shoshone. Les explorateurs engagèrent Charbonneau et emmenèrent avec eux la jeune Sacagawea alors âgée de 15 ans, malgré le fait qu’elle était enceinte de 6 mois de son premier enfant. Clark pense qu’une femme dans un groupe d’hommes est garante de paix et que sa simple présence est un atout auprès des Indiens qu’ils rencontreraient sur leur route. La connaissance de Sacagawea des peuples et des milieux traversés assure pour une grande partie le succès de l’expédition qu’elle sauve de l’échec à au moins deux reprises : Elle évite la perte de vivres et de documents dans des rapides.  Quand l’expédition eut atteint les limites navigables du Missouri, Lewis tenta d’entrer en contact avec une bande de Shoshone hostiles à leur passage.

‘’ Sacagawea peux tu donner un message de paix à ces indiens ‘’dit Lewis

 Sacagawea  s’avança  pour servir d’interprète, elle se trouva nez à nez avec son frère aîné Cameahwait devenu chef de la tribu à la mort de leur père.

« Oh ! Quelle joie de te retrouver, fais-moi plaisir accepte le message de paix de l’homme blanc ».

Profondément émue par cette rencontre, Sacagawea aurait pu profiter de cette opportunité pour retourner auprès des siens, mais elle décida d’aider les explorateurs à obtenir les chevaux dont ils avaient besoin et continua le voyage avec eux et son mari vers le pacifique.

                                                                                                         Expedition.jpg                                           index.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Le Président  Thomas Jefferson

   

 

 

Sacagawea 3

 

Quelques semaines avant que l’expédition ne retourne vers sa base, Sacagawea donne naissance à un garçon. L’enfant est en bonne santé, il porte le nom de Jean-Baptiste Charbonneau mais il est  appelé Pomp ou Pompey par Clark qui s’est pris d’affection pour lui. Ils reprennent ensuite la route vers Fort Mandan, l’enfant est posé dans un berceau de planches, il est porté tout au long du voyage sur le dos de sa mère. Bien vite, les explorateurs remarquent que la santé de Sacagawea devient de plus en plus chancelante. La naissance de Pompey  et les longues marches l’affaiblissent, d’autant plus qu’elle continue à subir la maltraitance de son époux tout au long du trajet.

Clark appelle le responsable de l’intendance et ordonne :’’ Fais en sorte qu’un surplus de nourriture et de thé soit servi à cette femme. ‘’

 Après une année et demi d’aventures, vers les montagnes rocheuses, à parcourir les cotes de l’océan Pacifique, l’expédition a parcouru plus de 5000 kilomètres, lorsque Clark envisage le retour vers le Dakota.

Clark souhaitait que la famille Charbonneau s’installe en Louisiane dans l’espoir de contribuer à l’éducation de Pompey.

« Viens vivre avec nous en Louisiane » dit Clark à Charbonneau !

Celui-ci accepta mais après quelques mois, ne s’habituant pas à la vie civilisée, la famille Charbonneau prit la route vers Mandan.

  

2000s_sac_dollar_obv.jpg

 Dans leur journal, Lewis et Clark font le rapport suivant : Charbonneau s’est rendu utile  en qualité de cuisinier et interprète, il a acquitté ses fonctions avec loyauté. Il convient de noter que l’homme a manqué de compétence en navigation, ce qui a provoqué deux catastrophes dans la rivière Missouri. Querelleur, lâche, poltron, polygame, il était aussi violent envers son épouse amérindienne.

Sacagawea, une dame bien, qui a gardé la tête froide dans l’urgence, au caractère doux et gentil, a été  un très bon guide. Son rôle d’interprète a été plus efficace que ne l’a été son mari  tout au long de l’expédition, elle s’est adaptée aux  mœurs et attachée aux hommes blancs. Il souligne également le côté méritoire de la jeune femme en rappelant qu’elle avait par deux fois sauvé l’expédition de l’échec et ce, malgré les dangers durant le voyage (rapides du Missouri, la faim, le froid, les attaques d’ours).

En décembre 1812 Sacagawea meurt à l’âge de 25 ans en donnant naissance à sa fille Lisette, victime de l’épidémie de variole introduite par les colons blancs et qui anéantit presque toute la population Hidatsa et  Mandan.

A sa demande, Clark obtient dans le cadre d’un contrat de tutelle par une instance de Saint-Louis, la garde officielle des enfants nés de Charbonneau et Sacagawea.

 

Bibliographie et Médias

En mémoire : Nommés en son honneur :

-Le lac Sacagawea, créé en 1956 dans le Dakota du Nord sur le Missouri, troisième plus grand lac artificiel des Etats-Unis,

-La Sacagawea River, une rivière du Montana

-USS Sacagawea, nom porté par plusieurs navires de l’US Navy

-Une pièce d’un dollar, frappée depuis l’an 2000 ( Ce n'est pas son effigie )

  Médias

-Son personnage joue un rôle important dans le film « La nuit au musée » 2006    

- Son personnage est repris dans l’épisode «  En marge de l’histoire » des Simpsons

- elle est évoquée dans la chanson Black Man de Stevie Wonder.

- Son personnage joue un rôle important dans «  Le chant du grand nord » roman en deux tomes de Nicolas Vanier.

 

Sources et liens :

Wikipédia

 

Vidéo

 

sacajaweastatue

 

Statue de Sacagawea

 

 

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 19:24

USA.jpg

Stars and Stripes (le drapeau des U S A)

 

 Ecoutez son Histoire sur WRCF


Les 50 étoiles du drapeau représentent les 50 États de l'Union tandis que les 13 bandes horizontales représentent les 13 colonies britanniques sécessionnistes à l'origine de la création de l'état américain.
Il y a donc autant d'étoiles que d'états et le nombre d'étoiles a évolué avec le temps. Les étoiles sont ajoutées le 4 juillet suivant l'intégration des nouveaux états.

 

 

 

 

 

Les 13 états fondateurs sont :
Connecticut, New Hampshire, New York, New Jersey, Massachusetts, Pennsylvanie, Delaware, Virginie, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Georgie, Rhode Island et Maryland.

  Bestsy-Ross.jpg

  

Betsy Ross et le premier drapeau

 

En juin 1776, Betsy était veuve et vivait de son travail, la tapisserie d'ameublement. Les tapissiers en Amérique coloniale rénovaient, habillaient le mobilier (fauteuils, sièges, tentures et rideaux etc.) mais assurait aussi tout le travail de couture qui se présentait, ce qui a amené certains à faire des drapeaux.
Betsy racontait souvent à ses enfants et petits-enfants le jour fameux où trois membres d'un comité secret du congrès continental (en cessession avec l'Angleterre) étaient venus la voir.

 

 

 

 


Ces représentants, George Washington, Robert Morris, et George Ross, lui ont demandé de coudre le premier drapeau.
Cette réunion s'est produite dans sa maison un soir de mai 1776. George Washington était alors à la tête de l'armée continentale en lutte contre les tuniques rouges. Robert Morris, un propriétaire de vastes surfaces de terre, était peut-être le citoyen le plus riche des colonies et le Colonel George Ross était un Philadelphian respecté.

Betsy Ross connaissait George Ross car son défunt mari était son neveu. En outre, Betsy connaissait également le Général Washington. Ils allaient à la même église à Philadelphie et le banc de Betsy était à côté de celui de George et de Martha Washington

De plus, la fille de Betsy dit, "qu'elle connaissait bien G. Washington, et qu'il était souvent venu dans leur maison pour des visites amicales et aussi en tant que client de sa mère.
Celle-ci avait brodé des jabots pour ses cols de chemises et ses manchettes de chemise. L'amitié des Washington pour Betsy fit qu'elle fut choisie pour faire le drapeau.

Selon Betsy, le Général Washington a montré une maquette approximative du drapeau souhaité, avec les 13 bandes et des étoiles à six branches.

Betsy, avec ses ciseaux, a montré comment couper une étoile à 5 branches plus simplement et d'un seul coup de ciseau. Impressionné, le comité a confié à Betsy la confection du premier drapeau de l'union.

Fait historique ou belle légende (transmission par voie orale), l'histoire de Betsy Ross est aussi américaine que l'Apple pie.

  220px-Grand Union Flag.svg

 Le premier drapeau utilisé ressemblant à la version actuelle fut le Grand Union Flag, aussi appelé Continental Colors, Congres Colors, First Navy Ensign  ou encore Cambridge Flag. Il n'a jamais eu de statut officiel, mais fut de fait le premier emblème de l'United States Navy après la Déclaration d'indépendance

Utilisé pour la première fois sur un navire le 3 décembre 1776 sur le fleuve Delaware par l'officier John Paul Jones, d'après ses propres dires, il a été utilisé par la suite durant la Guerre d'indépendance, notamment par le général George Washington : il fut hissé en sa présence lors de la lecture publique de la Déclaration d'indépendance, le 6 juillet 1776 à New York.

 Ce drapeau est constitué des treize bandes horizontales blanches et rouges, mais le canton est le drapeau du Royaume-Uni de l'époque, avant l'ajout de la croix de saint Patrick représentant l'Irlande.

Le Jour de l’Indépendance (en anglais : Indépendance Day) ou 4 juillet (en anglais : Fourth of July) est la fête nationale des États-Unis  commémorant la Déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776, vis-à-vis du Royaume de Grande-Bretagne.

 

 

 Article en partie construit sur les bases de Logo-copie-2.jpg

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 05:39

 

Le mythe du Far West

Située à seulement 50 km au nord de la frontière mexicaine, Tombstone est une ancienne cité minière surnommée "la ville trop dure pour mourir".

Avec la fusillade d'OK Corral, jamais une ville aussi petite n'aura autant fait parler d'elle. Hollywood l'a d'ailleurs immortalisée avec les films Tombstone (1993) de George Cosmatos avec Val Kilmer et Kurt Russel et surtout, Règlement de compte à OK Corral (1957) de John Sturges avec Burt Lancaster et Kirk Douglas.

Histoire de la ville

 

300px-Tombstone_year_1891.jpgAux Etats-Unis, la deuxième moitié du XIXe siècle est marquée par la ruée vers l'or qui entraîne de nouveaux pionniers toujours plus à l'ouest. En 1877, Ed Schieffelin préfère prospecter dans le sud de l'Arizona. Ses amis se moquent et lui prédisent la découverte, au mieux, d'une pierre tombale. Mais le chercheur d'or persévère et découvre rapidement plusieurs filons non pas d'or mais d'argent.

 

Riche en millions de dollars, Ed Schieffelin est bientôt rejoint et une ville est fondée. Il la baptise Tombstone, littéralement la pierre tombale, en souvenir de ses amis. La ville se développe et sa population atteint bientôt plusieurs milliers d'âmes. Tombstone voit la naissance d'un journal qui, logiquement, prendra le nom d'Epitaphe.

 

Tombstone est alors une ville typique du Far West avec son lot de chercheurs de métaux, de joueurs de poker, de tricheurs, de bandits de grands chemins et de rois de la gâchette. Mais le shérif Wyatt Earp veille. Le 26 octobre 1881, le shérif, ses 2 frères et le célèbre dentiste Doc Holliday s'associent pour arrêter la bande criminelle de Billy Clanton et des frères McLaury. La fusillade éclate dans les rues de Tombstone et met fin aux méfaits de la bande, faisant quelques blessés du côté du shérif.

    

Plantons le décor :

 

Gunfight at the ok corall (1)Cette histoire véridique se passe à Trombstone, petite ville  dans l’Arizona.

Nous sommes dans la décennie 1880-1890.

Joseph Isaac Clanton ,alias Ike et son frère William dit Billy, exploitaient ensemble un ranch,assez important, dans cette région.

 

La famille Clanton était notoirement connue, dans cette partie de l’état pour se livrer  régulièrement au vol de bétail, de l’autre coté de la frontière mexicaine.

Les bêtes ainsi récupérées étaient revendues à bas prix aux éleveurs de l’ Arizona.

Le Ranch Clanton était aussi très célèbre pour être un lieu d’accueil pour les desperados de toute la région.

Franck et Thomas Mc Laury ou Lowery exploitaient un ranch situé au sud de l’Arizona.

Amis intimes des frères Clanton, ils se livraient au même trafic.

 map_comm.jpg

Depuis le début de l’année 1881, les diligences de la société ‘’ Wells Fargo étaient attaquées de plus en plus souvent par des bandes organisées entre les villes de Tucson et Trombstone.

Le montant des attaques à main armée s’élevait à des sommes importantes. Devant ces faits, le procureur Mc Veagh donna l’ordre au marshal fédéral Dake  de mettre un terme à ces agissements.

Fort logiquement, Dake retransmit la consigne à tous les représentants de la loi placés sous son autorité, parmi lesquels se trouvait Virgil  Earp, marshal adjoint de Tromstone.

La situation était déjà très tendue  sur place, entre les frères  Earp à savoir Wyatt et Morgan, leur ami Doc Holliday et le clan formé par les Clantons et les Mc Laury depuis que ces derniers avaient accusé Doc d’avoir participé à l’attaque de l’une des voitures de la Wells Fargo après avoir assassiné le Cocher.

 

Voici les protagonistes

ensemble.jpg

 

Le 25 octobre 1881, Tom McLaury et Ike Clanton se rendirent à  Tromstone à bord d’un chariot pour se ravitailler.

Les frères Earp furent rapidement informés de leur arrivée en ville. Aussitôt le clan Earp se mobilisa sur le champ. Wyatt, Morgan et Virgil Earp, accompagnés de Doc Halliday partirent immédiatement à la recherche de leurs adversaires. Ils ne tardèrent pas à localiser Ike Clanton et se mirent à le provoquer, à le bousculer afin de le pousser à se battre contre eux.

Se sachant en position d’infériorité Ike jugea plus prudent d’éviter le combat et dit à ces adversaires : ‘’ Mais je n’ai pas de griefs contre vous, de plus voyez, je n’ai même pas d’armes ‘’.

L’affaire s’arrêta là !. Sans-titre.jpg 

 Le lendemain  26 octobre, Billy Clanton et Franck Mc Laury arrivèrent à leur tour en ville.

La situation devint explosive, les habitants ne sortaient plus de leur demeure.

Le Marshal Virgil Earp  arrêta manu militari Ike Clanton pour port illégal d’arme à feu sur le territoire de la commune.

Dans l’enceinte du tribunal, Ike menaça verbalement Morgan Earp. Celui-ci proposa à l’aîné des Clanton de se battre en duel au révolver.

Des témoins arrivèrent à calmer les deux protagonistes.

Peu après , Tom McLaury se retrouva face à face avec Wyatt Earp en pleine rue.

Wyatt se montra très agressif et provoqua Tom McLaury à se battre. Devant le refus de Tom  Wyatt ivre de rage ,le gifla très violemment en plein visage .

 Tom s’écroula à terre et Wyatt dégaina son colt qu’il utilisa comme un marteau pour frapper à nouveau son adversaire.

 

 

 Le film à l'affiche

 

 Devant cette situation, le clap Earp se réunit et décida d’exécuter ses adversaires.

Plusieurs témoins affirment avoir entendu Virgil dire au shériff Behan : Il n’est pas question de procéder à l’arrestation des Clanton et McLaury, nous les tuerons sur place ‘’

La justice était plutôt expéditive à cette époque.

Conscient de la gravité de la situation le Shériff Behan voulu porter raison entre les deux clans. Ses efforts furent inutiles.

tombstone-allen-street-1882-500

Les frères Clantons, McLaury rejoint par Billy Claiborne se dirigèrent vers la partie sud de la ville  où se trouvaient leurs chevaux, à proximité de OK Corral, c’était une écurie.Ils semblaient prêts à quitter la ville. Peu avant quinze heures, Virgil, Wyatt et Morgan Earp suivis de Doc Holliday prirent la même direction, avec la ferme détermination de retrouver leurs adversaires.

 

 

 Trombstone en 1881 : Voir le site de la ville

 

 

Quand les frères Earp arrivèrent à proximité de OK Corral, leurs cibles étaient toujours à l’extérieur de l’enclos.

Ne se trouvant plus qu’à quelques mètres, Virgil Earp  ordonna :  ‘’ Mains en l’air, rendez vous sur le champ. ‘’ Pour toute réponse, Billy Clanton et Franck McLaury armèrent les chiens de leurs révolvers, faisant clairement comprendre quelles  étaient leurs intentions.

A partir de là, les événements se précipitèrent à une vitesse folle.

Il semble probable que les premiers coups de feu furent tirés par le clan  Earp .Morgan aurait tiré directement sur Billy, le blessant au poignet et à la hanche.

Wyatt, à son tour aurait tiré sur Franck, qui reçut une balle dans l’estomac .Ike Clanton et Billy Claiborne, apparemment désarmés prirent la fuite.

 

220px-Mclauriesclanton.JPGDoc Holliday déchargea son  arme, un fusil à canons sciés sur Tom McLaury, qui fut atteint en pleine poitrine. Il mourut pratiquement sur le coup.

Virgil Earp tira à son tour sur Billy Clanton déjà blessé par deux balles. Malgré la gravité de ses blessures celui trouva la force de prendre son révolver et tira sur Morgan Earp qui fut touché au cou.

 

 

 

 

Tom McLaury  -  Morgan Earp  -  Billy Clanton

 

Article de PresseFranck McLaury, sévèrement touché à l’abdomen, tira sur Doc Holliday qu’il atteignit dans le dos.

Morgan Earp, étendu au sol mais conscient tira sur Franck qui reçut une balle en pleine figure et mourut sur le coup.

Virgil reçut un projectile dans la jambe.

Billy Clanton succomba des suites de ses blessures.

Ainsi se termina le massacre de OK Corral. Au total l’affrontement ne dura pas plus de  30 secondes, il fit trois morts et trois blessés.

Très peu de temps après les faits le marshal Dake fit une déclaration : ‘’ Mes adjoints ont débarrassé la ville et ses environs d’une importante troupe de bandits.

 

Coupure de Presse relatant les faits

 

 800px-Boot_Hill_01.jpg    200px-Holliday_tombstone.jpg

  

La continuité de l’histoire :

Les Earp furent jugés, mais vu le contexte, la justice admit qu’ils avaient agi en situation de légitime défense. Les clans Clanton et McLaury n’acceptèrent évidemment pas ce jugement et décidèrent de se venger eux-mêmes. Quelques temps après, Virgil Earp fut estropié à vie par un tireur embusqué, puis Morgan Earp fut tué.

Wyatt Earp, aidé par Doc Holliday, décida alors de régler définitivement ses comptes avec les clans Clanton et McLaury, une vingtaine de cow-boys furent tués. Un an après ce règlement de comptes, Wyatt Earp et Doc Holliday quittèrent le Kansas pour se rendre au Colorado.

Par la suite Wyatt Earp retrouva l’actrice Joséphine Marcus, ils ne se quitteront plus et vont alors commencer à travailler et voyager ensemble. Ils tiendront plusieurs bars dans des villes minières. Wyatt Earp continuera à gagner sa vie en jouant et en investissant dans l’immobilier. Ils se rendront en Alaska en 1897 pour tirer profit de la ruée vers l'or qu’il y eut là-bas à cette époque.

 Titre-de-pensionde-Virgil-Earp.jpg

Finalement Wyatt Earp se rendit à Hollywood, où il rencontra de nombreux acteurs qui tournaient les premiers westerns.

Lors du tournage d’un film, Wyatt Earp rencontra un jeune acteur qui deviendra par la suite John Wayne. Le 13 janvier 1929, Wyatt Earp mourut dans son petit appartement situé à Los Angeles, d’une cystite chronique.

 

 

Titre de pensionde Virgil Earp

 

Contrairement à ce que la légende romantique américaine a voulu en faire, la fusillade de OK Corral était beaucoup plus proche d’un règlement de compte que du duel héroïque tant de fois décrit dans les romans populaires et dans les films western.

Une vidéo du déroulement du combat :

  

 

Histoire de la ville

 

Aux Etats-Unis, la deuxième moitié du XIXe siècle est marquée par la ruée vers l'or qui entraîne de nouveaux pionniers toujours plus à l'ouest. En 1877, Ed Schieffelin préfère prospecter dans le sud de l'Arizona. Ses amis se moquent et lui prédisent la découverte, au mieux, d'une pierre tombale. Mais le chercheur d'or persévère et découvre rapidement plusieurs filons non pas d'or mais d'argent.

 

Riche en millions de dollars, Ed Schieffelin est bientôt rejoint et une ville est fondée. Il la baptise Tombstone, littéralement la pierre tombale, en souvenir de ses amis. La ville se développe et sa population atteint bientôt plusieurs milliers d'âmes. Tombstone voit la naissance d'un journal qui, logiquement, prendra le nom d'Epitaphe.

 

Tombstone est alors une ville typique du Far West avec son lot de chercheurs de métaux, de joueurs de poker, de tricheurs, de bandits de grands chemins et de rois de la gâchette. Mais le shérif Wyatt Earp veille. Le 26 octobre 1881, le shérif, ses 2 frères et le célèbre dentiste Doc Holliday s'associent pour arrêter la bande criminelle de Billy Clanton et des frères McLaury. La fusillade éclate dans les rues de Tombstone et met fin aux méfaits de la bande, faisant quelques blessés du côté du shérif.

En 1887, les mines de la ville sont inondées et deviennent inexploitables. Tombstone se dépeuple peu à peu. Heureusement, Tombstone ne deviendra jamais une ville fantôme, abandonnée de tous. Elle survit et réussi à conserver ses bâtiments d'origine.  

Aujourd'hui, Tombstone est une petite ville de 1500 habitants rendue célèbre par le cinéma hollywoodien. Son patrimoine historique attire de nombreux touristes tous les ans.

 

 

 Au niveau musical cet évenement à donné lieu à quelques chansons vous que vous pourrez écouter  sur WRCF.

Elles sont interprétées par :

- Frankie Laine

- Walter Brennan

 

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 08:38
Sans titre

Le Père Noël est aussi largement inspiré de Julenisse, un lutin nordique qui apporte des cadeaux, à la fête du milieu de l'hiver, la Midtvintersblot, ainsi que du dieu celte Gargan, (qui inspira le Gargantua de Rabelais) et du dieu viking Odin, qui descendait sur terre pour offrir des cadeaux aux enfants scandinaves. De Julenisse, le Père Noël a gardé la barbe blanche, le bonnet et les vêtements en fourrure.

 

Les États-Unis adoptent la coutume néerlandaise de fêter saint Nicolas. Ce sont en effet les Hollandais qui fondent la Nouvelle-Amsterdam au XVIIe siècle, qui deviendra New York quand elle sera prise par les Anglais. Après la guerre d'indépendance, ses habitants se souviennent de leurs racines hollandaises et Sinter Klaas revient par la littérature et les illustrations. Il s'agit alors d'un vieillard à barbe blanche portant un manteau à capuchon. Moralisateur, il récompensait les enfants sages et punissait les dissipés. Progressivement, cette « fête des enfants » est rapprochée de la célébration de la nativité.

Le 23 décembre 1822, le pasteur américain Clément Clarke Moore publie un poème intitulé A Visit from St Nicholas, dans lequel il présente saint Nicolas comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un traîneau volant tiré par huit rennes nommés Fougueux (Dasher), Danseur (Dancer), Fringant (Prancer), Rusé (Vixen), Comète (Comet) , Cupidon (Cupid), Tonnerre (Donder) et Éclair (Blitzen). Ce poème a joué un rôle très important dans l'élaboration du mythe actuel. Publié pour la première fois dans le journal Sentinel de New York le 23 décembre 1823, il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

christmasholly5

L'Histoire du Pére Noël

C'est vers 1850 que le passage de la célébration de la Saint-Nicolas à celle de Noël se fixe au Royaume-Uni, en lien avec Charles Dickens et ses « Livres de Noël ».

En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir. 

En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis. 

L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord".         


n1.jpg
C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge. 

Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver.

Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde.     


En 1860, le journal new-yorkais
Harper's Illustrated Weekly représente Santa Claus vêtu d'un costume orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir. Pendant près de 30 ans, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste du journal, illustra par des centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donna au mythe ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, la pipe au coin de la bouche comme un Hollandais, recouvert de fourrure. C'est également Nast qui, dans un dessin de 1885, établit la résidence du Père Noël au pôle Nord. Cette idée fut reprise l'année suivante par l'écrivain George P. Webster.

En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir. 

En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis. 

L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord".         

C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge. 

Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver.

Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde.     

 

La Country Music et Noël

Cette rencontre de la country music et de Noël ne date pas d’hier. On peut la faire remonter au moins au XVIIe siècle, avec Jacques Timothée de Montbrun, originaire de Trois-Rivières (Québec), réputé être le « premier citoyen » de Nashville qui célébra le premier Noël de ce qui n’était pas encore, tant s’en faut, Music City.

Et l’on gardera encore une date, celle du 25 décembre 1779. ce jour-là, toujours à Nashville le pionnier James Robertson fit passer 400 personnes épuisées, frigorifiées, affamées, avec leurs chevaux et leurs troupeaux, de l’autre côté de la rivière Cumberland gelée, sur un bout de terre appelé French Lick. Ils se réchauffèrent en célébrant Noël et en chantant ce qui était déjà des Christmas Country Gospels…

La suite, aux Etats-Unis, vous la connaissez avec ces albums qui, chaque année, rallument en nous l’esprit d’enfance.

Et en France ? C’est une première. Une Rose de Noël que l’on connaît sous le nom

d’ Alleyson est à l’origine de l’Album Country Christmas

Voir le site et découvrez  les artistes Français qui ont participé à cette création.

Mais Noël  a marqué les esprits et les enfants devenus  ‘’ adultes  chanteurs ‘’ont célébrés cette Fête.

En voici quelques uns. Mais ils sont tellement nombreux que nous ne pouvons ici, les citer tous. Vous pourrez les écouter dans l’émission consacrée à Noël sur votre radio.

 

Johnny Cash, Kenny Rogers, Merle Haggard, Willie Nelson, Toby Keith, Dwight Yoakam

Jeannie Seeley, Josh Turner, Kelly Pickler, Ala Jackson, Gary Alan, Bing Crosby

Kenny Chesney, Patti Labelle, Jane M Donald, Joan Baez, Brenda Lee, Vince Gill

Reba McEntire, Dolly Parton, Trace Adkins, George Strait, Brad Paisley, Elvis Presley...Etc.

 

Vous pourrez écouter ces artistes sur votre Web  Radio WRCF

Une vidéo sympa :




Partager cet article
Repost0
2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 08:19

Bonnie Parker est née le 1er octobre 1910 à Rowena au Texas. À seize ans, elle fut mariée à Ray Thornton qui se retrouva en prison pour une peine de 55 ans avant leur premier anniversaire de mariage. Elle était serveuse dans un restaurant.

 

              

Clyde                                           Bonnie

Clyde Barrow est né le 24 mars 1909 à Telico au Texas (près de Dallas) dans une famille nombreuse : le benjamin d'une fratrie de 6 enfants. En 1921, face à de graves difficultés financières, son père, fermier Texan dut migrer dans la banlieue de Dallas en quête d'un emploi plus lucratif alors que Clyde n'avait que 12 ans. Il quitta l'école à l'âge de 16 ans. Il fut arrêté pour la première fois en 1926 pour vol de voiture. Les quatre années suivantes, il commit de nombreuses attaques à main armée. Peu après avoir rencontré Bonnie en 1930, il fut à nouveau arrêté et emprisonné. Il s'échappa mais fut repris au bout d'une semaine.

 
Station service des parents de Clyde et de Buck

Après la libération de Clyde en 1932, Bonnie et lui volèrent une voiture. Ils furent pris en chasse par la police. Bonnie parvint à s'échapper mais Clyde prit quelques mois de prison de plus.

 

Le duo prit la tête d'un petit groupe de criminels dont faisaient partie Buck, le frère de Clyde, et sa femme Blanche. On les appela le gang Barrow. Pendant une descente de police dans l'Iowa en 1933, Buck fut touché à mort et sa femme arrêtée.

 
 


Bonnie et Clyde tuèrent deux jeunes policiers à Grapevine, Texas le 1er avril 1934 et un autre représentant des forces de l'ordre cinq jours plus tard près de Commerce dans l'Oklahoma.


Federal bureau of investigation
 

Au terme d'une période d'enquête et de filatures menées par les agents du FBI dans 5 états américains (Illinois, Michigan, Oklahoma, Texas et Louisiane) Bonnie et Clyde furent abattus le 23 mai 1934

Auprès de leur planque à Black Lake en Louisiane par la police du Texas et de la Louisiane.



Le meurtre des deux jeunes policiers le 1er avril 1934 précipita la décision de capturer le couple de truands morts ou vifs. Un groupe de 5 officiers de la police du Texas et de Louisiane fédérés par Frank Hamer s'employa à retrouver la trace du couple. Ils furent informés que Clyde s'apprêtait à braquer une banque près d'Arcadia en Louisiane et décidèrent de tendre une embuscade sur l'itinéraire menant à la ville.

Ils s'installèrent à 2 heures du matin dans les fourrés de part et d'autre de la route déserte de la petite ville de Paroisse Bienville en guettant l'arrivée de la Ford V8 volée que Clyde conduisait. À 9 heures, les 6 hommes, au bord de l'abandon aperçurent au loin la Ford roulant à toute allure. Dès que Clyde fut identifié, les agents ouvrirent le feu sur l'auto qui dérapa sur le bas-côté.

Craignants que Clyde, tireur hors-pair ne parvienne à saisir son arme sur le plancher de la voiture, les 6 officiers s'extrayèrent de leur embuscade pour littéralement cribler la Ford de balles. Environ 130 impacts furent dénombrés. Clyde mourut sur le coup d'une rafale en pleine tête. Bonnie ne fut pas tuée immédiatement; les officiers rapportèrent avoir entendu un long cri féminin horrifié venant de la voiture.

 


La voiture criblée de balles après l'embuscade.


Les policiers ont utilisé des fusils-mitrailleurs et des fusils à pompe dont ils vidèrent les chargeurs.

Le silence revenu, les policiers s'approchèrent de l'épave du véhicule pour constater la mort de Bonnie et de Clyde et y trouvèrent un arsenal d'armes volées et des munitions.

Leurs dépouilles furent exposées au public afin d'authentifier leur mort. Les deux amoureux furent enterrés séparément contrairement à leur vœu

       

 Le 23 mai  1934 Bonnie Parker et Clyde Barrow, 24 et 25 ans, tombent dans un guet-apens tendu par les policiers sur une petite route de Louisiane. Ils sont tués par balles sans sommation et on compte 167 impacts dans la carrosserie de leur voiture. Ainsi s'achève la vie des deux célèbres amants criminels du Texas, une vie d'attaques à main armée, de cambriolages et de fuite incessante, durant les années de misère qui suivirent la crise économique de 1929.


    

Quelques artistes tels que :
Merle Haggard, Joe Ely, Flatt & Scruggs, Travis Tritt, Michèle Richard,Georgie Fame ont raconté cette histoire à travers leurs chansons.

N’oublions pas la fameuse interprétation Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg, qui ne se situe pas dans le registre de la country music, mais qui reste incontournable.

Bien sur coté Cœur les deux personnages que sont Bonnie et Clyde restent attachants, n’oublions pas que  leur vie reste largement sombre par les crimes qu’ils ont commis.

 

Ecoutez les chansons liées à cette histoire sur votre radio dans la rubrique ‘’ Histoires & Aventure ‘’







 



Partager cet article
Repost0
17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 09:33


David Crockett, un destin hors normes. Ecoutez son Histoire sur Radio Country Family

Nous sommes fin 16° siècle et les  Croketagne font partie des 300.000 huguenots qui ont quitté la France sous la menace de la Révocation de l'Edit de Nantes, texte donnant légitimité à la religion protestante.

Antoine De Croketagne, capitaine huguenot de la garde de Louix XIV quitta donc le pays dans les années 1670 pour l'Angleterre où son troisième fils se maria puis émigra aux U.S.A, dans l'état de New York. Un fils naît William, ce sera l'arrière grand-père de Davy il sera tué par des Indiens. En tous cas, c'est lors de leur arrivée qu'ils anglicisèrent leur nom.

Le premier document civil est signé CROCKETT.

Davy voit le jour le 17 août 1786 dans une famille nombreuse. Il est le cinquième enfant d'une fratrie de neuf, et n'a pas reçu une éducation élaborée. Il est le fils de John Crockett.

Ils vivent au contact de la nature sur le front pionnier où la guerre contre les Indiens rend la vie dure.

Le grand-père de Davy Crockett, quitta les terres colonisées de la Caroline du Nord, et traversa les montagnes à l'est du Tennessee à la recherche de nouveaux territoires pour s'établir. Alors que ses enfants les plus âgés étaient partis en 1777 avec l'Armée Révolutionnaire à King's Mountain. (La bataille de Kings Mountain eut lieu le 7 octobre 1780 pendant la guerre d'indépendance américaine dans l'état actuel de Caroline du Sud. Elle représente une importante victoire des Américains sur les Anglais. Elle fit 29 morts côté américain et 244 côté anglais. )




Le grand-père et sa femme, firent partie de la douzaine de colons, vivant près de l'actuel Rogersville, qui furent massacrés  dans leur maison par les Indiens Creek et Cherokee.

John, le père de Davy et Rebecca Hawkins Crockett sa mère se déplacèrent à Greene County où David naît dans une petite cabane de rondins sur les bords de la rivière romantique Nolichucky près de l'embouchure de Limestone Creek. Il a été baptisé du nom de son grand-père.

Son père John était l'un des hommes d'Overmountain qui ont combattu à la bataille de "Kings Mountain" pendant la guerre révolutionnaire américaine.

Les  Crockett forment une famille indépendante et se suffit à elle-même. Les Crockett   se rendent à Cove Creek, Tennessee, où John construisit un moulin en association avec Thomas Galbreath.

Pour des raisons encore inconnues le moulin et la maison furent détruits alors que Davy avait 8 ans. Après ce désastre John Crockett emmena sa famille à Jefferson County où John, construisit une taverne sur la route de Knoxville-Abingdon.

Là le jeune Davy a sans doute entendu des histoires racontées par des voyageurs venant de l’ouest, histoires qui ont déclenchées son désir pour l'aventure dans les grands territoires de l'ouest. En traitant avec les clients de son père, Davy a aussi entendu parler de la nature humaine. Cela lui a permis d’améliorer ses aptitudes naturelles de meneur.

A 12 ans, Davy est totalement analphabète, son père l'envoie à l'école Benjamin Kitchen, dans laquelle il reste quatre jours, mais à la suite d'une dispute avec un camarade bien plus âgé (la bagarre a tournée en faveur de Davy); son père le réprimande et il quitte le foyer familial et part à l'aventure

Il trouva un petit travail pour aider à conduire du bétail en Virginie. Là, il travailla pour des fermiers, des charretiers et un fabricant de chapeau.

Deux ans et demi plus tard il revint à la maison. Davy avait alors 15 ans il avait beaucoup grandit, et sa famille ne le reconnut pas au premier abord. Davy a mûrit et décide de devenir "lettré" mais ses progrès sont lents. Il va à l'école pendant 6 mois, à raison de 4 jours par semaine et deux jours de travail. En dehors de cette courte période de scolarité, Davy ne retourna jamais à l'école, il reste quasiment illettré jusqu'à l'âge de 18 ans.

A ce moment là un garçon devait choisir ou de travailler pour son père ou lui donner l'argent   s'il travaillait pour d'autres. Contre la promesse de sa liberté Davy travailla un an pour des hommes à qui son père devait de l'argent. Après avoir libéré les dettes de son père (76 dollars), il continua à travailler avec son dernier employeur.
Il lui emprunta souvent son fusil et devint vite un tireur d'élite. Avec ses payes il s'acheta de nouveaux vêtements, son cheval et son fusil. Il participa à des concours locaux de tirs. Les prix gagnés à ces concours étaient souvent le quart d'un bœuf. Un concurrent pouvait payé vingt-cinq cents pour un simple tir et le meilleur tireur gagnait le quart d'un boeuf. Davy devint si bon, que plus d'une fois il gagna les quatre quarts d'un boeuf.

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 12:10

Jesse Woodson James

Jesse Woodson James (né à Kearney le 5 septembre 1847 - mort à Saint-Joseph dans le Missouri le 3 avril 1882) était un célèbre hors-la-loi officiant dans les États-Unis de la seconde moitié du XIXe siècle, meneur du gang James-Younger.
Second fils d’un pasteur, Jesse naît près de Kansas City dans le Missouri. Il a un frère, Frank James, plus vieux que lui de 4 ans et une sœur de 2 ans sa cadette. En 1848, son père quitte la famille pour l’or californien, mais comme beaucoup, il meurt une fois arrivé sur place. Sa mère se remarie en 1852 avec un fermier dont elle se sépare 3 ans plus tard, puis une nouvelle fois avec un médecin, le Docteur Samuel. Les enfants connaissent donc un milieu familial plutôt instable.
Jesse James et ses frères grandissent dans une famille pro esclavagiste et possédant des esclaves. Leur mère Zerelda, femme forte et opiniâtre, élève ses fils dans l'amour du Sud. Elle verra toujours en eux non des hors-la-loi, mais des combattants de la Confédération. Les premiers combats sanglants sur ce thème ont lieu chez eux, entre le Kansas et le Missouri, en 1850. Quand commence la guerre de Sécession, Frank s’engage aux côté des Sudistes, et rentre chez lui une fois quelques combats remportés. En 1863, il se fait alors arrêter par les Nordistes, mais sa mère obtient sa libération. A cette occasion, leur ferme est saccagée et leur beau-père Samuel sauvé de justesse par sa femme alors que les fédéraux l'avaient pendu. Jesse est sauvagement battu par les Nordistes, ce qui le conduit à rejoindre Frank dans l’armée sudiste, mais il est jugé trop jeune, car il n'a que 16 ans. Il s’engage alors en avril 1864 dans la bande de William Quantrill et William "Bloody Bill Anderson", les bushwhackers, guérilla meurtrière et brutale, dont les crimes interdiront aux Nordistes la reconnaissance du statut de combattants. Mais cette vie s’arrête avec la capitulation du Sud à Appomattox en avril 1865.
La situation est très troublée. Alors qu'il se rend dans un camp nordiste pour déposer les armes, il est attaqué et blessé en chemin. La famille est expulsée du Missouri pour le Nebraska où elle vit en petits fermiers et s’endette auprès des banques. La rancœur vis-à-vis de ces dernières amène les frères à attaquer la banque locale le 13 février 1866 : c'est la première attaque de banque en temps de paix, et les voleurs empochent 62 000 $. Le 30 octobre de la même année, Jesse et Frank attaquent une nouvelle banque à Lexington. Ils profitent de la surprise (ce sont les premières attaques de banques) et de la mauvaise organisation de la police.


          James et Franck

Pendant 15 ans, ils vont vivre d’attaques multiples de banques et de trains. Ils attaquent leur premier train le 21 juillet 1873, leur première diligence le 15 janvier 1874. Leur régularité les fait très vite connaître car leurs vols et leurs meurtres sont abondamment relatés dans la presse. Les hommes politiques sont partagés, une majorité pense que ces bandits donnent mauvaise réputation et freinent l’immigration, mais d’autres tentent une explication sociologique : ce sont des « victimes de la guerre ».


Les frères James sur le déclin


Ainsi en juin 1870, le Kansas City Times et son éditeur John Newman Edwards, publie une lettre de Jesse James protestant de son innocence et affirmant que les anciens Confédérés comme lui sont les vraies victimes dans le Missouri. Mais la violence du gang augmentant, il perdra tous ses appuis avec le temps.
À partir de mars 1874, Thomas T. Crittenden, gouverneur du Missouri, veut lever une troupe pour arrêter ces forfaits, mais il n’obtient pas l’accord du Congrès du Missouri. Il fait alors appel à l’agence privée Pinkerton qui lance la chasse aux frères James.
Le 24 avril 1874, Jesse épouse sa cousine, Zerelda « Zee » Mimms, dont le prénom vient de sa propre mère, Zerelda James. Ils auront un fils, Jesse Edwards (1875), et une fille, Mary Susan (1879).
Le 26 janvier 1875, les Pinkerton ont vent que les James sont en visite à leur ferme. Ils décident de l'investir de nuit et lancent une bombe dans la maison. Elle explose, arrachant un bras à leur mère et tuant leur frère Archie, un enfant de huit ans. Or, ni Frank, ni Jesse ne sont présents. Cette action sans efficacité provoque l’indignation d’une partie de l’opinion publique. Certains des élus démocrates se mettent à demander une amnistie, mais ces débats touchent peu les bandits qui continuent leurs larcins.
En 1876, leur vie est à un tournant : le 7 septembre, ils sont avertis qu’une banque du Minnesota à Northfield a d’importantes réserves et ils préparent une grande attaque, associés aux frères Young. L'expédition est un fiasco total qui signe l’arrêt de leurs activités.
Les frères James vont alors s’installer dans le Tennessee sous des noms d’emprunt, pensant vivre de leurs rentes et finir leurs vies comme tranquilles fermiers. Mais très vite, Jesse remonte une bande qui écume la région jusqu’en 1881 et ils perdent rapidement leur anonymat. En 1881, Jesse fuit à Saint-Joseph au bord du Missouri où il loue une maison avec sa famille. Il est trahi par des membres de sa bande, Charles et Robert Ford, avides de renommée et des 10 000 $ de récompense offerts par le gouverneur Crittenden : ils assassinent Jesse dans sa maison le 3 avril 1882, à 35 ans, alors qu'il dépoussière un tableau.

     
                                                                                                    Film : L'assassinat de Jesse James

Apprenant la mort de son frère, Frank hésite quelque temps puis se rend aux autorités. Il est jugé et acquitté en août 1883.

Son procès a lieu l'année suivante. Plusieurs fermiers et plusieurs soldats sudistes s'empressent de lui donner publiquement la main pendant les audiences, et c'est dans l'allégresse générale qu'il est finalement acquitté. Par la suite, il devient vendeur de chaussures puis concierge au Standard Théâtre de Saint Louis. Pendant un temps, il est garde du corps du président Theodore Roosevelt. En 1903 et en 1910, il participe à des parades foraines à travers l'Ouest, organisées par Cole Younger, sorti de prison après 25 ans de pénitencier. Ces parades ont pour nom The Cole Younger and Frank James Wild West Company et Hell on the Border.

Frank James décède d'une crise cardiaque le 18 février 1915

 
Jesse Gregory James - Arriere petit fils de Jesse James

Sources de cet Article :





Partager cet article
Repost0
6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 07:11

Un sinistre jour d’août 1876.

Une racaille répondant au nom de Jack McCall, vexée d’avoir été insolemment plumée par le ténor, l’abattit froidement d’une balle dans la nuque.

Jack McCall drifter marchait derrière lui et a tiré un coup de son ,45 Colt à l'arrière de la tête de Hickok. Hickok La balle a quitté la joue et blessé un autre joueur aussi

Un duel en bonne et due forme contre Bill, aurait été suicidaire pour McCall… user de lâcheté et de fourberie, était le seul moyen d’envoyer la légende six pieds sous terre…

La main (voir les mains au poker) que tenait Bill au moment où on lui a tiré dessus, composée de deux paires, d’As et de 8, de couleur noire (il ne pouvait en être autrement), et d’une cinquième carte non identifiée, est entrée avec lui dans l’histoire du poker. Elle a été baptisée : The Dead Man’s Hand… la main du mort.


  

Quant à Jack McCall: McCall a affirmé qu'il avait tiré sur Hickok par vengeance  pour le meurtre de son frère, de retour à Abilene, au Kansas et a dit qu'il allait devenir un honnête citoyen si on lui laissait une chance. On a découvert plus tard que Jack McCall n’avait jamais eu de frère.

McCall dans Deadwood dormi pendant quelques jours puis ses pas se sont dirigés au Wyoming .Il se vantait d’avoir tué le célèbre Wild Bill Hickok. Moins d'un mois plus tard, le procès qui s'est tenu à Deadwood a été déclaré invalide parce que la ville était située dans le territoire indien.

Accusé de nouveau à l'assassinat, McCall  lors du procès de Yankton, au Dakota du Sud  il sera jugé le 4 Décembre  1876. Lorenzo Butler Hickok,  le frère de James  est venu de l'Illinois  afin de participer au procès.

Le 6 Décembre McCall a été déclaré coupable et pendu le 1 Mars 1877.





Le cimetière a été déplacé en 1881 pour faire place à l'hôpital territorial Insane, McCall lorsque le corps a été exhumé, on a découvert qu'il avait été enterré avec la corde toujours autour de son cou.
Ses restes ont été inhumés dans une tombe anonyme dans le cimetière de Yankton, mais l'endroit exact où a été perdu au fil du temps.

 

Partager cet article
Repost0
4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 07:05

  Une partie de Poker fatale.

 James

Le 2 août 1876, à quatre heures de l'après-midi, il s'était rendu à une partie de poker à Deadwood, dans le Carl Mann's saloon n°10, toujours en activité. Les autres joueurs étaient Charles Rich à sa droite, Con Stapleton, Carl Mann lui-même, et le capitaine Willie Massie pilote de bateau sur le Missouri.

Hickok avait eu une brève conversation au bar avec Harry Young avant de venir à la table. Il était le dernier à s'asseoir et la seule chaise qui restait avait le dossier contre la porte.

Et c’est justement au cours d’une partie de poker, qu’il rejoignit l’éternité. Exilé à Deadwood, terre sans foi ni loi, pas encore annexée aux Etats-Unis, où il pouvait librement s’adonner à tous ses vices et pulsions, il devint rapidement un habitué du saloon n°10 (toujours en activité, certainement à cause de la publicité qu’en a fait, malgré lui, Wild Bill).


La Main du Mort

Un sinistre jour d’août 1876, une racaille répondant au nom de Jack McCall, vexée d’avoir été insolemment plumée par le ténor, l’abattit froidement d’une balle dans la nuque.

Jack McCall  marchait derrière lui et a tiré un coup de son ,45 Colt à l'arrière de la tête de Hickok. La balle a quitté la joue et blessé un autre joueur aussi.


Un duel en bonne et due forme contre Bill, aurait été suicidaire pour McCall… user de lâcheté et de fourberie, était le seul moyen d’envoyer la légende six pieds sous terre…

La main (voir les mains au poker) que tenait Bill au moment où on lui a tiré dessus, composée de deux paires, d’As et de 8, de couleur noire (il ne pouvait en être autrement), et d’une cinquième carte non identifiée, est entrée avec lui dans l’histoire du poker. Elle a été baptisée : The Dead Man’s Hand… la main du mort.
Une telle destinée devait inéluctablement faire de lui un personnage de fiction. On le fit croiser Dustin Hoffmann dans Little Big Man, jouer le rôle titre dans Wild Bill de Walter Hill, en 1995.
Il se réincarna même en personnage de bandes dessinées, notamment dans des albums de Blueberry, sous les traits de crayon de Charlier.

Mais c’est en 2004, dans l’excellente série Deadwood, réaliste, crue, ultra documentée, que le mythe est exhumé avec le plus d’à propos, que l’hommage est le plus vibrant. Le rôle du Cowboy est confié à Keith Carradine. Il ne pouvait être mieux choisi.
Alliant classe et décadence, flegme et insouciance, apparence élégante et virilité de Cowboy, héroïsme et humanité, il incarne un Wild Bill avec une justesse que l’imaginaire collectif a parfois tendance à embellir ou à édulcorer.

Voilà pour ce portrait d’un des mythes fondateurs de l’Amérique et du Poker… Une chose est sûre : il n’y aura plus jamais de Wild Bill Hickok.

James Butler Hickok fut enterré à Ingleside, près de Deadwood, mais son corps a été transféré au  Moriah cimetière en 1879

Quatorze ans plus tard, en 1900, Calamity Jane se fit photographier près de cette tombe et elle demanda, à sa mort, à être enterrée près de l'homme qu'elle avait aimé. Ce qui fut fait 3 ans plus tard.

 
       


Lien sur Dadwood et l' Adams Museum : La partie de Poker
Partager cet article
Repost0